Le consentement d’un patient adulte en état d’exprimer sa volonté est absolument nécessaire à la réalisation d’un acte médical. Les corollaires directs de son consentement sont une information loyale, claire et appropriée qui lui est délivrée sur son état de santé, et son droit au refus des soins.
Dans le cas d’un refus de soins de la part du patient, le médecin, soumis à son devoir d’assistance, doit informer le patient des conséquences de son refus, des bénignes au plus graves. Face au refus, le médecin doit faire l’analyse du choix du patient. Le médecin va donc devoir tout mettre en œuvre pour convaincre le patient de consentir. Ainsi le praticien assisté de son équipe va opérer notamment une reformulation de son information initiale.
La Société Française d'Ophalmologie (SFO) a rédigé, pour chaque acte médical concernant les yeux, des fiches qui explique la maladie, le but du traitement, le déroulement et les suites opératoires.
LES PRINCIPES DE L'OBLIGATION D'INFORMATION
Le consentement du patient est indispensable avant tout acte médical important. Il peut refuser une méthode de diagnostic, un traitement, une anesthésie, une opération chirurgicale, etc. Afin de pouvoir approuver ou refuser un acte médical, le patient doit être informé précisément: de l'objectif de cet acte, de ses conséquences et des méthodes employées. Ce n'est que grâce à cette information que le patient peut donner son consentement en toute connaissance de cause. Le document de la SFO en bas de page exolique très clairement les principes d'obligation d'information.
FICHES D'INFORMATION EN FONCTION DES ACTES
Mise à jour : 30/11/11 Sources : SFO et CHU de Nice